GLENMOR BARDE BRETON
De son nom de baptême Milig (Emile) Ar Scanff, Glenmor (signifiant terre-mer) est né le 25 juin 1931 à Maël-Carhaix, dans le Finistère. Le garçon étudie le latin, le grec et le breton. Plus grand, il s’oriente vers la philosophie.
Sa carrière débute en 1958. Son premier concert, il le donne à Paris en 1959. En 1967, Glenmor rencontre le succès à la Mutualité à Paris. Il enchaine ensuite les concerts, accompagné parfois à la harpe par Alan Stivell. Ses longues chansons réquisitoires ont trouvé leur public. Avec Gilles Servat, il crée des labels indépendants de production et de diffusion de disques, comme Kelenn ou Kalondour.
Au fil de ses albums, Glenmor, fier d’être breton, fait de belles rencontres : Brassens, Brel, Ferré et aussi Soljenystine. C’est d’ailleurs Brel qui lui a fait choisir sa sono. Une bonne vielle sono que ses copains ont bien essayé de lui faire changer. En vain. "Jusqu’au bout, il a eu cette vieille et mauvaise sono !", raconte Guy Carton, ami morbihanais de Glenmor.
Artiste engagé, il compose le Kan Bale An ARB, le chant de l’Armée Révolutionnaire Bretonne). En 1972, il soutient les grévistes du Joint Français, en reversant les entrées de ses concerts de soutien.
En 1990, Glenmor laisse de côté la chanson, et se concentre sur l’écriture. Glenmor s’éteint le 18 juin 1996 à Quimperlé, en léguant derirère lui de nombreux textes et chansons à la gloire de la culture bretonne.